Avec notre envoyé spécial à Rio de Janeiro, Antoine-Marie Izoard
A Rio, la petite favela de Varginha a accueilli, avec une chaleur incroyable et sous une pluie battante, le pape François. Il a parcouru une rue à pied et salué de nombreux habitants avant de prendre la parole sur un petit terrain de football trempé, au milieu de maisons parfois bien délabrées.
« J'aurais bien aimé boire un verre d'eau fraîche avec chacun d'entre vous, un petit café ... mais pas un verre de cachaça ! », a-t-il déclaré avec humour en faisant référence à l'alcool local. Le souverain pontife a appelé de ses voeux des solutions de long terme pour enrayer les problèmes de pauvreté au Brésil.
Dans la favela, où les forces de l'ordre étaient légion, le pape a affirmé qu'il n'y avait pas de pacification possible sans réels efforts pour intégrer toutes les composantes de la société. Alors que le pays a été récemment secoué par une vague de tensions sociales, il a invité les jeunes à ne pas se laisser décourager par la corruption ambiante et à ne pas s'habituer au mal.
Le pape François a énuméré les cinq piliers qui soutiennent une nation : la vie, une famille à protéger, une éducation intégrale, la santé et enfin la sécurité.