Depuis le 2 octobre 2012, le Chili dispose d’une loi qui régit les primaires des partis politiques. Ceux qui décident d’organiser de telles consultations le font sous l’égide du Servel (service électoral), une institution publique qui garantit les résultats.
À droite, la Coalition pour le changement devra choisir entre deux candidats toujours aux coude à coude dans les sondages. Deux anciens ministres tenteront pour la deuxième fois depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet de remporter l'élection présidentielle.
Bachelet largement favorite au centre-gauche
Andrés Allamand, très populaire, affronte Pablo Longueira pour un duel à l’issue incertaine. Au centre-gauche, la bataille semble jouée d’avance : Michelle Bachelet, présidente entre 2006 et 2010, est la grande favorite de la Concertation dans les sondages.
Face à elle : trois outsiders, tous anciens ministres. José Antonio Gomez retente sa chance après sa défaite lors de la primaire de 2009. Andrés Velasco, économiste et ancien ministre du gouvernement Bachelet, se présente comme une alternative à la politique traditionnelle gauche/droite. Enfin, Claudio Orrego Larrain semble n'avoir que très peu de chances.
Les résultats de ces élections primaires devraient être annoncés au plus tard lundi soir. On connaîtra alors les têtes d’affiches du scrutin présidentiel, dont le premier tour doit avoir lieu le 17 novembre prochain.