Avec noter correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Sous un soleil de plomb, devant les étudiants de l’université de Georgetown, qui représentent la génération future, Barack Obama a brossé un tableau apocalyptique de la planète : la température est en hausse, le niveau de la mer s’élève, les glaces de l’Arctique fondent, et le monde ne fait pas assez pour stopper le réchauffement, en dépit des cris d’alerte de la communauté scientifique.
« La question maintenant est de savoir si nous aurons le courage d’agir avant qu’il ne soit trop tard. En tant que président, que père et qu’Américain, je suis ici pour vous dire que nous avons besoin d’agir. »
Réduire sensiblement les gaz à effet de serre
Comme le Congrès n’a pas pris de mesure, Barack Obama a présenté son propre plan qu’il peut mettre en vigueur par décret sans l’approbation des parlementaires. Son objectif : réduire sensiblement les gaz à effet de serre qui sont responsables du changement climatique.
Cela affectera essentiellement les centrales qui fournissent de l’électricité en utilisant du charbon. Le plan prévoit aussi le développement des energies renouvelables, la production de voitures moins polluantes, et une meilleure préparation des collectivités à se protéger contre les effets du changement climatique.
Si l’initiative a été accueillie avec satisfaction par les défenseurs de l’environnement, les républicains ont accusé le président de faire la guerre au charbon et aux emplois. Aux négationistes du réchauffement de la planete, Barack Obama a rétorqué : « Nous n’avons pas le temps d’avoir une réunion avec ceux qui croient que la terre est plate! »