A Berlin, Obama célèbre l'amitié transatlantique et répond aux critiques

L’Allemagne est au centre des attentions ce mercredi 19 juin après-midi avec la venue de Barack Obama. Le président américain doit prononcer un discours devant la porte de Brandebourg. Mais avant cela, ce mercredi midi, il s’est entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

La plupart des thèmes d’actualité ont été évoqués lors de cette entrevue à l'occasion de laquelle c'est aussi l'amitié entre les deux pays et la force de la relation transatlantique qui ont été célébrées. Aussi bien pour Angela Merkel que pour Barack Obama, le début des négociations sur une zone de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe constitue non seulement un projet économique, mais aussi l’illustration de cette communauté de valeurs. Un projet qui a longtemps été soutenu par la chancelière Merkel alors que Barack Obama avait au départ quelques doutes.

Les sujets qui fâchent

Mais les thèmes qui fâchent n’ont pas manqué non plus lors de cette conférence de presse relativement longue, qu’il s’agisse des drones américains ou de Guantanamo, même si le ton est resté cordial. Autant de thèmes évoqués qui font aussi que ce déplacement du président américain, contrairement au dernier lorsqu’il était candidat il y a cinq ans, ne provoque plus le même enthousiasme.

Angela Merkel a évoqué le programme, dans son propos liminaire, et souligné les dangers existants via Internet en terme de terrorisme. Mais elle a demandé qu’un certain équilibre soit sauvegardé entre la lutte contre le terrorisme et le respect des libertés individuelles, en liaison à ce programme d’espionnage américain qui a particulièrement frappé l’Allemagne.

Interrogé, Barack Obama a répliqué dans une longue réponse destinée sans doute à essayer de dissiper les critiques importantes en Allemagne. Il a estimé que cet équilibre était respecté, que les informations récoltées ne concernaient pas tout ce qui était diffusé sur Internet, mais uniquement lorsque des indices existaient et que les services américains avaient, grâce à leurs enquêtes, pu déjouer une centaine d’attentats dans le passé, notamment sur le sol allemand.

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