Une décision qui met un peu plus en évidence la politique au ralenti de l'administration Obama, selon le Washington Post. Le quotidien de la capitale ajoute que les républicains réclament un changement de politique de la Maison Blanche. Ils estiment qu'il y a un besoin urgent d'aide militaire pour l'Armée syrienne libre. L'Union européenne a décidé lundi soir de lever l'embargo sur la livraison d'armes, mais le New York Times précise que cette décision ne signifie pas que les vingt-sept Etats européens vont commencer immédiatement ces livraisons.
La décision a été annoncé alors que quelques heures auparavant John Kerry, en visite en France, était réuni avec son homologue Russe, Sergueï Lavrov. Les deux hommes tentent de trouver un terrain d'entente pour l'organisation d'un sommet à Genève avec des représentants du gouvernement de Bachar el-Assad et de l'opposition syrienne. Cette réunion devrait se tenir en juin, selon le New York Times, mais la levée de l'embargo sur la livraison d'armes pourrait mettre à mal cette initiative, selon le Washington Post.
L'ancien candidat à la présidentielle John McCain s'est rendu en Syrie pour une visite surprise
Le Washington Post revient sur cette visite éclair destinée justement à mettre en valeur les appels en faveur d'une aide militaire. John McCain est entré en Syrie en franchissant la frontière turque. Selon le New York Times, il a rencontré des chefs rebelles qui ont réclamé la livraison d'armes lourdes et des frappes aériennes contre le régime syrien. Cette courte visite de quelques heures met à mal la politique de Barack Obama qui, jusqu'ici, refuse de franchir le pas, selon le quotidien.
L'Argentine et le Chili ont décidé d'évacuer de manière préventive plusieurs milliers de personnes à cause d'une probable éruption du volcan Capohue
Lundi, les autorités chiliennes ont décrété l'alerte rouge et décidé d'évacuer les agglomérations dans un rayon de vingt-cinq kilomètres autour du volcan. C'est-à-dire, selon El Mercurio, 2 240 personnes, soit 460 familles. Des militaires et des carabiniers, l'équivalent des gendarmes, vont piloter ces évacuations qui débutent ce mardi. Mais une partie des habitants s'inquiètent pour le bétail qui restera sur place.
L'Argentine a également annoncé des mesures préventives puisque ce volcan est situé juste au niveau de la frontière. Selon le quotidien La Nacion, 800 personnes vont être évacuées aujourd'hui. Des éruptions explosives sont à craindre, c'est en tout cas l'avis de l'Observatoire volcanologique des Andes du Sud. Le Capohue s'était déjà manifesté en décembre dernier, rappelle El Mercurio, mais avec une activité moins intense.
Au Venezuela, le président Nicolas Maduro continue son combat contre les médias hostiles à l'action des « chavistes »
Depuis son élection en avril dernier, Nicolas Maduro semble décidé à faire taire les médias qui critiquent l'action du gouvernement. Globovision, une chaîne d'information en continue et qui était la seule chaîne d'opposition, a par exemple été rachetée par des pro-chavistes. Depuis, les vedettes de ce canal sont licenciés à la chaîne, à l'image de Kiko Bautista, présentateur vedette de Late Show et anti-chaviste notoire. Ce matin, El Universal nous apprend que c'est au tour de Pedro Luis Flores de jeter l'éponge. Le responsable des éditions matinales a annoncé son départ sur son compte twitter, nous apprend le quotidien.
Mais Nicolas Maduro a décidé d'aller encore plus loin. Lundi, nous apprend El Universal, le président s'en est pris à CNN, version espagnole. Une chaîne qui, selon lui, « recherche la déstabilisation, qui appelle ouvertement au coup d'Etat et qui s'immisce dans la vie politique et sociale du pays ». Des déclarations, bien entendu, retransmises sur les chaînes de télévision, si l'on en croit l'article du quotidien d'opposition en ligne Tal Cual. « CNN en espagnol s'est converti en fer de lance pour promouvoir une intervention contre notre pays », a ajouté Nicolas Maduro, « elle retransmet 24 heures par jour non pas des informations sur le monde, mais des informations qui mettent à mal le Venezuela ».
Le président s'en est également pris à la presse équatorienne, coupable d'avoir publié une caricature de lui en train de fusiller Diosdado Cabello, le président de l'Assemblée nationale, suspecté de comploter contre Nicolas Maduro. CNN n'a pas tardé à réagir après ces attaques et a réitéré son invitation à Nicolas Maduro pour qu'il vienne s'exprimer dans leur studio. Pour l'instant, la chaîne attend toujours une réponse.
Toujours au Venezuela : désormais, même l'Eglise catholique vénézuélienne est touchée par les pénuries
C'est dans les pages d'El Nacional. L'Eglise fait face à une pénurie de vin de messe, et ce depuis novembre 2012. Du coup, l'épiscopat vénézuélien étudie la possibilité d'acheter du vin provenant d'autres pays sud-américains, car le vin européen est trop cher et l'épiscopat manque de devises.
L'évêque de l'Etat de Mérida, Monseigneur Baltazar Porras, estime que cette pénurie est due à l'augmentation des taxes que doivent payer les producteurs vénézuéliens. Le problème désormais est de trouver le vin qui remplit les critères de l'Eglise. Il faut qu'il soit le plus pur possible, sans additif et avec un taux d'alcool plus important que la moyenne. Et il n'y a pas que le vin de messe qui pose problème : il y a également pénurie d'hosties. En cause : le manque de farine de blé pour les fabriquer.
Le pape François, Argentin de naissance, va peut-être intervenir pour pallier ces pénuries. Mais attention, car cela pourrait être assimilé à un acte contre-révolutionnaire.