Avec notre correspondante à Moscou, Caroline Larson
Ni Tchétchènes, ni Américains, personne ne veut des deux suspects de l'attentat de Boston, jusqu'ici résidents américains mais originaires du Caucase russe. Et surtout pas les rebelles tchétchènes qui ont nié aujourd'hui toute implication.
Les rebelles caucasiens « ne mènent pas d’opérations militaires contre les Etats-Unis. Nous luttons seulement contre la Russie », ont-ils rappelé sur un site internet indépendantiste. Selon eux, il faut « mettre fin aux spéculations et ne pas aider la propagande russe. »
Les rebelles conseillent même aux Américains de se concentrer plutôt sur une éventuelle implication des services spéciaux russes si Washington est vraiment intéressé à trouver les vrais organisateurs de cet attentat.
Pour une fois, ce n'est pas le président russe qui contredira les Etats-Unis, qui enquêtent sur de possibles liens entre l'attentat et la rébellion islamiste du Caucase russe. Une région de la Fédération que Vladimir Poutine peine toujours à stabiliser.