Au moins sept personnes ont été tuées, dont un fonctionnaire de police de l’Etat de Tachira, dans l’ouest du pays, a annoncé le procureur général, Luisa Ortega, qui a par ailleurs fait état de 135 interpellations en marge de ces manifestations. Depuis lundi soir, des opposants organisent des manifestations dans tout le pays, remettant en cause la victoire de Nicolas Maduro à l’élection présidentielle.
Des opposants qualifiés de « fascistes »
Suite à ces annonces, la tension entre les opposants et le gouvernement de Nicolas Maduro est montée d’un cran. La ministre des Affaires étrangères, Elias Jaua, a ainsi qualifié les opposants de « fascistes » et affirmé avoir « incité les forces politiques à la mobilisation démocratique pour célébrer et officialiser la victoire. »
Interdiction du rassemblement de mercredi
Nicolas Maduro, président élu du Venezuela, a repris à son compte ce terme de « fascistes » pour qualifier les opposants, leur imputant la responsabilité des sept personnes tuées au cours des manifestations.
Il a également annoncé qu’il n’allait « pas permettre » le rassemblement prévu ce mercredi à Caracas par ces opposants. Nicolas Maduro a par ailleurs dénoncé ce qu’il qualifie de tentative de « coup d’Etat » de la part de son adversaire, Henrique Capriles.
Ce dernier, qui a remis en cause la validité des résultats du scrutin, a pour sa part accusé le gouvernement d’avoir « ordonné » la violence, afin, justement, de ne pas répondre favorablement à sa demande de recompter les votes.