Avec notre correspondant à Caracas, Pierre-Philippe Berson
« Je préviens le pays qu’une guerre sale est menée depuis Bogota contre la paix au Venezuela et contre ma propre personne. Restez sur vos gardes. » Ce sont les termes écrits par Nicolas Maduro sur son compte Twitter. L’actuel président par intérim du Venezuela et candidat à la présidentielle, avertit une nouvelle fois ses concitoyens. La tension monte encore d’un cran autour du vote de dimanche.
Depuis le début de la semaine, le gouvernement assure que l’opposition prépare un attentat contre Nicolas Maduro. Des paramilitaires d’Amérique Centrale chercheraient à assassiner le dauphin d’Hugo Chavez. Plusieurs individus ont été arrêtés. Mais peu d’informations filtrent autour de cet éventuel complot, déjoué par les autorités vénézuéliennes.
Le pays est sur ses gardes. Aux quatre coins du Venezuela, 150 000 militaires sont déployés. La frontière avec la Colombie est fermée jusqu’à lundi. Ces mesures sont destinées –d’après les autorités- à permettre aux habitants de voter en sécurité et dans la sérénité.