Avec notre correspodnant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Le président Obama a blâmé les républicains pour le peu d’emplois crées en mars : 88 000 seulement alors que les économistes en prédisaient 200 000. Il en attribue la raison aux coupes budgétaires automatiques. Puis, donnant un avant-goût de son prochain budget, Barack Obama est revenu sur un thème qui lui est cher : la nécessité pour le gouvernement d’investir pour relancer l’économie au lieu de simplement réduire les dépenses publiques comme le veulent les républicains.
Concession
Il se fait fort de pouvoir concilier les deux, mais en augmentant les impôts des plus riches. Aux républicains, il offre en contrepartie une concession : réduire les coûts de la retraite et de la sécurité sociale.
« Même si ce n’est pas mon plan idéal pour réduire le déficit, regrette-t-il, c’est un compromis que je suis prêt à accepter afin de briser le cycle des crises constantes à court terme et de pouvoir nous concentrer à la place sur la croissance de notre économie et de notre classe moyenne sur le long terme. Ce plan inclut de nombreuses idées acceptées par les républicains. C’est un moyen de progresser ensemble ».
La réaction initiale des républicains a été toutefois de rejeter le plan, puisqu’il inclut de nouveaux impôts. Quant à l’aile gauche démocrate, elle proteste, mécontente que le président veuille couper dans les prestations sociales.