« C’est un moment historique pour le mariage gay », titre le Washington Post. Il s’agit d’une bataille juridique de quatre longues années pour tenter de faire reconnaître le mariage aux couples du même sexe sur tout le territoire, explique le journal.
La Cour suprême va dans un premier temps examiner la situation en Californie, suite à une plainte de deux couples qui ont porté la Proposition 8 auprès de l’instance suprême. Cette Proposition 8, qui a été validée par référendum en 2008, définissait le mariage comme étant une union entre un homme et une femme. Mais un juge de San Francisco a établi que les deux couples qui ont porté plainte devaient effectivement avoir les mêmes droits au mariage que les couples mixtes, poursuit le quotidien.
Mercredi, cette bataille pour la reconnaissance du mariage homosexuel sera menée au niveau fédéral
« Il est vrai que la bataille pour les droits des homosexuels n’a que cinquante ans », fait remarquer The New York Times. « Le combat a commencé avec les émeutes de Stonewall en 1969, avec beaucoup de hauts et de bas », poursuit l’article en dressant un historique du combat pour l’égalité des droits des homosexuels. Cette fois, c’est l’ancienne secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton qui s’est engagée en postant sur internet une vidéo où elle soutient le mariage gay. Car maintenant, cette question est rentrée dans les mœurs, explique le journal.
« Nous pensons que c’est le moment », disent les avocats californiens, « tout semble être en faveur du mariage homosexuel », affirment-ils. Mais attention, « la tendance pourrait être en faveur du mariage gay, mais cela ne signifie pas que la Cour suprême statuera favorablement », souligne Politico.
Sur la base américaine de Guantanamo, la grève de la faim des prisonniers s’étend à la plupart des détenus
Selon les autorités militaires américaines, il y aurait 28 prisonniers en grève de la faim contre 21 la semaine dernière. Trois prisonniers ont été hospitalisés pour cause de déshydratation. Les militaires nourrissent de force une dizaine de prisonniers mais selon les avocats, le mouvement concernerait en réalité la majorité des 166 détenus sur la base américaine sur l’île de Cuba.
Le journal cubain officiel Granma ne se prive pas de commenter cette grève de la faim dans ce qu’il qualifie de « camp illégal ». Le mouvement de protestation a commencé le 6 février dernier après un contrôle de routine, explique le quotidien cubain. Les prisonniers se sont plaints de la manière dont leurs Corans ont été examinés, une action qu’ils ont considérée comme une profanation. Le Journal d’Edmonton au Canada explique que le Comité international de la Croix-Rouge devait rencontrer des grévistes de la faim et faire un rapport au chef de la prison. La plus grande grève de la faim remonte à 2005, avec à l’époque 131 prisonniers qui refusaient de s’alimenter. Les Américains avaient mis fin au mouvement en les nourrissant de force, fait remarquer le journal, c’est ce qui semble à nouveau se produire.
Au Venezuela, la campagne bat son plein pour l'élection présidentielle du 14 avril, et le ton est rude entre les deux candidats
Le ton est violent dans les discours. Nicolas Maduro, dauphin de Hugo Chavez, est sûr de l’emporter. Face à lui, Henrique Capriles, jeune gouverneur de l’Etat de Miranda, qui avait obtenu 45% des voix face à Hugo Chavez lors des élections d’octobre dernier. Lors d’un rassemblement à Caraballeda dans l’Etat de Vargas au nord de Caracas, Henrique Capriles a déclaré qu’il y avait « beaucoup d’incertitude dans le parti au pouvoir », donc le PSUV, car selon lui « Nicolas Maduro ne représente rien ». C’est ce que rapporte le quotidien El Nacional dans ses colonnes. Et le candidat de l’opposition martèle : « Je vous le dis, ne votez pas pour celui-là, votez par ici ! Maduro, le peuple va te donner une raclée… Il n’a jamais été élu celui-là, tout cela, ce n’est que de la fumée ». Selon Capriles, cité dans le quotidien, l’Etat de Vargas est le plus violent. Et justement Nicolas Maduro a promis dans ses discours d’éradiquer la violence qui gangrène la société vénézuélienne. « Au nom du gouvernement bolivarien socialiste et chrétien, je vous demande que cesse la violence, que cessent les enlèvement, que s’arrêtent les massacres, ça suffit », a déclaré le dauphin de Chavez cité dans El Nacional. Mais pour Henrique Capriles, « ce n’est que de la parlote ». Les noms d’oiseaux fusent, comme les accusations de complots, à moins de 20 jours de l'élection présidentielle.