Avec notre correspondant à Caracas, Pierre-Philippe Berson
Le cercueil d’Hugo Chavez est partiellement ouvert et des milliers de Vénézuéliens s’entassent pour voir leur « Comandante » une dernière fois.
Des familles, des enfants et des grands-parents patientent dans une file d’attente interminable sous un soleil de plomb. Quand ils arrivent devant le cercueil, beaucoup effleurent la vitre qui protège le corps d’Hugo Chavez, d’autres font un signe de croix ou un salut militaire, certains ne retiennent pas leur émotion et fondent en larmes lorsqu’ils découvrent le visage du « Comandante ».
Le pays fonctionne au ralenti encore ce jeudi. Les administrations sont fermées, les écoles également. L’émotion devrait être à son comble vendredi pour les obsèques du désormais ex-président Chavez. Vingt-deux chefs d’Etat sont attendus à Caracas. Mais beaucoup d’incertitudes entourent cette cérémonie.
Dans les rues, des manifestations réclament le transfert d’Hugo Chavez au Panthéon national. D’autres demandent qu’il soit enterré dans le mausolée dédié à Simon Bolivar, le père de l’indépendance et le héros de toute l’Amérique latine.