Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
C’est le genre de chose qui ne doit pas arriver. Le Super Bowl est LA grande fête annuelle du sport, aux Etats-Unis. Celle où les annonceurs dépensent près de 4 millions de dollars pour un spot télévisé de 30 secondes pendant un match regardé par quelque 110 millions de téléspectateurs.
Mais voilà, quelques secondes après le début de la deuxième mi-temps, la moitié de l’éclairage du stade est tombée en panne. La rencontre se déroulait de nuit et dans une enceinte totalement couverte. L'incident était quelque peu problématique. Le Super Dome de la Nouvelle Orléans s'est donc retrouvé partiellement plongé dans le noir. En attendant que le courant soit rétabli, les joueurs ont dû passer 35 minutes à attendre, sagement assis sur la pelouse.
Au moment de l’incident, les Ravens de Baltimore menaient le jeu, et plutôt confortablement, avec un score de 28 à 6. Le receveur Jacoby Jones venait même d’établir un record dans l’histoire de la NFL (la ligue de football nationale) en courant 109 yards le ballon dans les mains pour marquer un touchdown.
Bien que les propriétaires du stade se soient platement excusés pour la coupure, l’entraîneur de Baltimore n'a pas manqué de montrer son mécontentement. Il n’avait pas tort. Car cette longue pause a permis aux 49ers de San Francisco de reprendre leurs esprits et de remonter rapidement au score. Mais si l'incident a fait rager les sportifs, il a aussi sans doute fait le bonheur des vendeurs de boissons et de hot-dogs, qui ont problement réalisé un meilleur chiffre d’affaire.