Avec nos envoyés spéciaux à Chicago,
Les partisans de Barack Obama ont laissé éclaté leur joie, hier soir, au palais des congrès McCormick, Place de Chicago.
Merci aux bénévoles
Barack Obama sait ce qu’il doit aux bénévoles, aux volontaires, à toutes ses petites mains qui ont fait le succès de sa campagne. Tous ces Américains qui ont fait du porte-à-porte, qui ont organisé des meetings de voisinages, qui ont créé des pages de réseaux sociaux. Tous ses Américains sans lesquels sa victoire n’aurait pas été possible.
Edward, lui, a passé pendant des semaines des coups de fil depuis un centre d’appel :
« Barack Obama est notre inspiration. Et nous sommes la machine qui a fait de lui un président. Sans nous, il n'y serait pas arrivé. »
Mary, elle, a fait du porte-à-porte : « Il s’agit surtout de faire parti d’un processus démocratique. D’y avoir participé me rend très fière. »
Ce soir, les bénévoles ont été récompensés par le président en personne qui leur a rendu un hommage vibrant : « A vous, la meilleur équipe de campagne et de bénévoles dans l’histoire de la politique ».
Un deuxième mandat tout aussi difficile
Dans son discours de victoire, Barack Obama s’est posé en rassembleur de la nation. En des termes émouvants il a parlé de la grande famille américaine, d’un pays uni qui respecte de manière égale électeurs démocrates et électeurs républicains. Un discours lucide, estime Ellen, une militante, car le deuxième mandat de Barack Obama ne s’annonce pas plus facile que le précédent :
« Pendant les derniers quatre ans, on a eu l’occasion de se rendre compte de ce qui peut arriver avec une obstruction à la chambre des représentants. Et ça sera encore le cas durant ce mandat. La question est donc de savoir qu’est-ce que Obama peut faire vu cette situation. Mais comme il a remporté une victoire claire, le parti républicain sera obligé de changer. Il doit réaliser qu’il doit s’ouvrir à autre chose que de vieux hommes blancs. Donc je pense qu’il y a un espoir, nous avons tous muris par rapport à il y a quatre ans ».
Un autre partisan, Jerry, estime que la situation devrait quand même s’améliorer pour Barack Obama : « Les Républicains avaient dit qu’ils allaient tout faire pour empêcher un deuxième mandat d’Obama. Maintenant ils n’ont plus besoin d’essayer d’empêcher un troisième, car ce serait contraire à la Constitution. Et cela ouvre une marge au président ».