Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Si pour les démocrates c’est la consternation, pour les républicains, c’est l’exultation. «Alléluia» s’est écriée sur la chaîne CNN une consultante politique de Mitt Romney, alors que David Axelrod, qui dirige l’équipe d’Obama , a accusé sur MSNBC l’ancien gouverneur de malhonnêteté pour avoir déformé les faits.
Bill O’Reilly, commentateur vedette de la chaîne conservatrice Fox News a comparé la prestation d’Obama à celle d’un professeur ennuyeux. Un point sur lequel les deux camps sont d’accord, c’est que le président n’était pas au mieux de sa forme. Ce qui mystifie tous les commentateurs, c’est pourquoi Obama n’a pas été plus agressif et n’a pas attaqué les faiblesses de son rival. Pas un mot sur son association avec le fonds d’investissements Bains Capital, ni sur la gaffe magistrale à propos des 47% d’Américains qui ne paient pas d’impôts.
La campagne a maintenant repris. Mitt Romney est en Virginie et Barack Obama est déjà passé à la contre-attaque en prononçant à Denver un discours particulièrement virulent contre son rival, déclarant notamment que quelqu’un qui voulait être président ne pouvait mentir aux Américains. Envoyé au tapis mercredi soir, Obama commence déjà à se relever.
Deux autres débats présidentiels sont prévus les 16 et 22 octobre et de son côté le vice-président sortant Joe Biden rencontrera Paul Ryan, candidat à la vice-président pour le parti républicain le 11 octobre.