Nakoula Basseley Bakoula, l'homme au centre de la controverse suscitée par le film insultant l'islam est en liberté conditionnelle. C'est ce que révèle le journal américain Christian Science Monitor.
Le quotidien dévoile que l'auteur du film a été condamné en 2010 à 21 mois de prison pour fraude bancaire. Il a été libéré après un an de détention, mais sous la condition qu'il n'utilise pas internet pendant cinq ans, même sous un faux nom, sauf autorisation spécifique de la justice.
Or, Nakoula Basseley a diffusé son film sur internet, sous le pseudonyme de Sam Bacile. Les juges pourraient donc trouver là motif à le renvoyer en prison.
Selon le Christian Science Monitor, l'homme, qui vit caché avec sa famille depuis les violences suscitées par son film, a été interrogé samedi dernier 15 septembre par les juges chargés de veiller au respect des conditions posées à sa libération.
Le moindre faux pas est habituellement sanctionné par la justice américaine qui n'hésite pas à renvoyer en prison les délinquants qui manquent à leur parole. Mais dans ce cas précis, les juges vont prendre leur temps pour étudier son dossier. Ils ne veulent pas être suspectés de céder à une quelconque pression politique.