Un Québec indépendant du reste du Canada, c'est le cheval de bataille du Parti québécois, l'un des favoris en vue des législatives du 4 septembre prochain. Ce mouvement d'opposition compte bien placer la question de la souveraineté au cœur de la campagne électorale.
En tournée en province, la dirigeante du parti Pauline Marois a déclaré que tous les souverainistes souhaitent organiser un référendum en cas de victoire. En revanche, elle reste prudente sur un tel scrutin. Pauline Marois n'est pas sans savoir que les deux consultations précédentes - en 1980 et en 1995 - se sont soldées par un échec pour les indépendantistes. Aujourd'hui, seulement 40% des Québécois soutiennent l'idée d'une indépendance.
Le Premier ministre sortant Jean Charest, du parti libéral fédéraliste, ne cesse de mettre en garde contre le « chaos » que causerait un éventuel référendum et le conflit avec Ottawa qu'il provoquerait. L'équipe libérale cherche donc à convaincre les Québécois de voter pour la stabilité politique et la croissance économique, tout en promettant la création de 250 000 emplois.