Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Plusieurs heures avant le début de l’audience, les télévisions américaines montraient déjà la file d’attente. Des dizaines de personnes patientaient à l’extérieur du tribunal, espérant assister au premier jour de ce procès historique.
Ce n’est pas le premier du genre qu’Apple intente à son concurrent. Des actions similaires sont menées par la marque à la pomme en Europe et en Australie.
Mais cette fois, Apple entend régner en maître sur l’audience, et obtenir une lourde condamnation de son rival coréen : deux milliards et demi de dollars sont à la clef.
Ce lundi, l’audience n’a été consacrée qu’à un seul point, le tirage au sort des 10 jurés parmi les 70 citoyens convoqués et rassemblés dans la salle. Des jurés à qui la magistrate a demandé s’ils étaient liés à Apple ou à Samsung, mais aussi à Google, fournisseur du système Androïd dont il sera beaucoup question durant ce procès.
Interrogés sur leur connaissance du dossier, certains jurés ont reconnu avoir lu la biographie de Steve Jobs. Le cofondateur d’Apple, décédé l’année dernière, y affirme qu’Androïd est un produit « volé ». Apple et Google sont d’ailleurs opposés dans un autre procès pour d’autres violations de brevets.