Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Après son succès d’hier, Mitt Romney devrait ajouter plus de 200 délégués au 692 qu’il a déjà. Même s’il n’a pas encore atteint les 1144 dont il a besoin, ça n’est plus qu’une question de temps avant qu’il ne les obtienne.
Ses deux derniers challengers, Newt Gingrich et Ron Paul, ne présentent aucun danger et ne pourront lui ravir l’investiture. C’est donc en homme qui se sait le candidat du parti républicain qui a pris la parole au New-Hampshire, et son discours ressemblait fort à celui qu’il prononcera à Tampa quand il sera officiellement investi :
« Une Amérique meilleure commence ce soir. Ce soir marque le début d’une nouvelle campagne pour unir chaque Américain qui sait dans son coeur que nous pouvons faire mieux. Ce soir marque le début de la fin des déceptions des années Obama et le début d’un chapitre nouveau et meilleur que nous écrirons ensemble ».
L’ancien gouverneur a présenté sa vision d’une Amérique qui ne dépend pas des largesses du gouvernement mais tire sa richesse de la libre entreprise. Newt Gingrich, lourdement endetté, qui espérait l’emporter dans le Delaware, pourrait se retirer de la course, ne laissant que le folklorique libertarien Ron Paul comme rival de Mitt Romney.