Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
C'est par le Nobel de la paix, et l’un des survivants de l’Holocauste, Elie Wiesel, que Barack Obama a été introduit. Le président a déclaré que prévenir les atrocités et le génocide dans le monde était pour les Etats-Unis une obligation morale aussi bien qu’une question de sécurité nationale.
Il a promis à Israël que l’Amérique ferait tout pour empêcher l’Iran de possèder l’arme nucléaire. Il a rappelé tout ce que son administration avait fait pour lutter contre les violations des droits de l’homme au Soudan du Sud, au Darfour, en Côte d’Ivoire et en Libye.
Mais aussi en République centrafricaine pour stopper Joseph Kony, le chef de l’Armée de résistance du Seigneur. « Aujourd’hui, je peux annoncer que nos conseillers militaires vont continuer leurs efforts pour que ce fou rende des comptes devant la justice et pour sauver des vies. Cela fait partie de notre stratégie régionale visant à mettre fin au fléau de la LRA et à parvenir à un avenir où aucun enfant africain n’est enlevé de sa famille, aucune fille n’est violée et aucun garçon n’est forcé de devenir un enfant-soldat », a ainsi déclaré Barack Obama.
Le président américain vient de créer un nouveau bureau de la prévention des atrocités. Dans son discours, il a aussi dénoncé la dictature syrienne et annoncé de nouvelles sanctions contre la Syrie et l’Iran.