L'Américain Barack Obama veut rassurer son allié sud-coréen

Barack Obama s’est rendu sur la frontière la plus militarisée du monde : le président américain, qui doit participer au deuxième sommet international sur la sécurité nucléaire qui débute lundi 26 mars à Séoul, a atterri ce matin en Corée du Sud. Peu après son arrivée, Obama s’est rendu sur la DMZ, la frontière lourdement militarisée qui sépare les deux Corées. Alors que la Corée du Nord menace de procéder à un tir de missile en avril, la visite avait pour but de montrer la solidité de l’alliance militaire entre Washington et Séoul.

Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias

Vous protégez la « frontière de la liberté », a lancé Barack Obama à ses soldats. Vêtu d’un blouson de cuir noir et protégé par une vitre blindée, le président américain a scruté à la jumelle le territoire nord-coréen.

La DMZ, c’est une frontière infranchissable de 250 kilomètres, parcourue de champs de mines et de miradors. Y sont amassées la majeure partie des armées nord et sud-coréennes. Mais les escarmouches sont rares, et côté Sud, certains points frontières sont même devenus de hauts lieux d’attraction touristique.

L’objectif de cette visite américaine hautement symbolique était donc surtout de montrer que les Etats-Unis restent fermement engagés aux côtés de leur allié sud-coréen : 28 000 soldats américains sont toujours déployés au Sud. Or, les relations avec la Corée du Nord se sont de nouveau dégradées ces derniers jours, depuis que Pyongyang a annoncé vouloir procéder bientôt à un nouveau tir de missile.

Les pays voisins s’inquiètent. Même si la Corée du Nord ne figure pas à l’ordre du jour officiel du sommet sur la sécurité nucléaire qui débute demain, nul doute que le dossier nord-coréen sera très discuté.

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