Obama, Merkel, Clegg et Poutine tentent de rassurer

Même dans les plus puissants pays du monde, les dirigeants politiques n’ont pas la tâche facile au moment de la présentation aux citoyens de leurs vœux pour la nouvelle année. Ils ne peuvent que promettre de nouvelles « épreuves », tout en adoucissant la pilule par des évocations des « signes de rétablissement » qui donnent l’espoir « d’éviter le naufrage ».

Relativement le plus optimiste parmi les grands de ce monde, le président américain Barack Obama a promis une année de rétablissement économique et de « changements ». Il est toutefois resté prudent sur les conséquences de ces « changements », en exprimant seulement « bon espoir » que l’Amérique disposait de moyens de les affronter et « d’en ressortir encore plus forte ». Des vœux marqués par la campagne présidentielle. Barack Obama qui est candidat à sa réélection n'a pas oublié de placer quelques thèmes qui lui sont chers comme la défense des classes moyennes.

Angela Merkel, elle, a souligné que « l’Allemagne allait bien » et avait « de bonnes raisons d’être confiante ». Cependant, elle n’a pas hésité à prévenir ses compatriotes que « l’année prochaine allait être sans aucun doute plus difficile » que 2011. Le vice-Premier ministre britannique, Nick Clegg, a averti que le Royaume-Uni allait être confronté en 2012 à de « grandes épreuves », nécessaires toutefois pour « éviter le naufrage » sur le long terme.

Seul le Premier ministre russe Vladimir Poutine a surtout cherché à minimiser la vague de contestation dans le pays et a simplement souhaité à ses concitoyens beaucoup de bonheur et de prospérité.
 

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