Affaire DSK : polémique autour de nouveaux éléments

La thèse du complot contre Dominique Strauss-Kahn est relancée dans l'affaire du Sofitel de New York à la suite d'une enquête menée par le journaliste américain Edward Epstein et publiée ce dimanche dans le magazine New York Review of Books. Dans cet article, le journaliste remonte le fil de la journée du 14 mai, où DSK a été accusé d'avoir agressé sexuellement une femme de chambre, Nafissatou Diallo, alors qu'il faisait figure de favori pour la présidentielle française de 2012.

Le journaliste Edward Epstein ne s'intéresse pas aux accusations sexuelles de Nafissatou Diallo à l'encontre de DSK. Il cherche plutôt à démontrer que ce dernier a été bel et bien espionné au moment de son arrestation. Au siège du parti majoritaire, ces révélations scandalisent.

Le secrétaire général de l'UMP, Jean François Copé a répliqué le premier, qualifiant dès samedi 26 novembre ces accusations de fantaisistes.

« Je dirais qu'on est en vrai fantasme », a déclaré à son tour ce dimanche, le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant. « Ce n'est pas parce que DSK a égaré son portable qu'il y a complot », a-t-il ajouté.

Un portable égaré et jamais retrouvé, c'est ce que révèle cette enquête qui suscite de nombreuses réactions et une mise au point. En effet, le journaliste Edward Epstein affirme que deux employés du Sofitel auraient été filmés par les caméras de surveillance « se réjouissant pendant trois minutes », après avoir entendu le récit de Nafissatou Diallo accusant DSK d'agression sexuelle.

En réalité, ces faits auraient duré 8 secondes, sans qu'aucune « extraordinaire danse de fête n'ait pu être constatée » a déclaré dans un communiqué la chaîne d'hôtels de luxe du groupe Accor.

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