Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
L'avocat de DSK s'est immédiatement saisi de l'article à paraître dans le magazine New York review of Books. William Taylor affirme qu'à la lumière de cette enquête « on ne peut désormais plus exclure que DSK ait été la cible d'une entreprise délibérée pour le détruire politiquement ». Cette enquête est signée du journaliste Edward Epstein qui a eu accès à des enregistrements des caméras de surveillance et des relevés téléphoniques du Sofitel.
Il y découvre d'abord que le téléphone Blackberry de DSK a été désactivé et n'a jamais retrouvé. Il s'interroge ensuite sur une scène curieuse au cours de laquelle deux employés de la sécurité du Sofitel se congratulent, se tapent dans les mains et se livrent à une « danse de la joie » une fois découvert l'incident entre Nafissatou Diallo et DSK.
Le journalise américain se garde bien de conclure à un piège, mais son enquête va sans doute alimenter la théorie du complot. L'avocat de DSK estime déjà que cela soulève de nombreuses questions sur l'attitude des officiels du Sofitel dans cette affaire.