Obtenir gain de cause grâce au modèle américain. C'est en étudiant les indeminsations outre-Atlantique que Marcel-Pierre Cléach, sénateur et rapporteur du texte sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires a convaincu les autorités.
Deux maladies du sang, les nymphomes et les myélomes devraient venir rallonger la liste des 18 cancers déjà repertoriés, en majorité cancers de la peau, du cerveau, de la thyroïde ou des os. Prolonger la liste, mais surtout assouplir les critères des examens médicaux, voilà l'objectif.
« Car les preuves demandées sont impossibles à fournir, justifie le sénateur. La loi précise qu'il faut être à un moment donné dans un secteur donné et ensuite, contracter une maladie rattachée à cette exposition. Mais le cancer ne laissant pas de signature, on ne peut pas conclure de facon certaine qu'il est dû à ces deux conditions. Il peut avoir d'autres causes : génétiques ou être postérieur à l'exposition par exemple. Donc j'ai voulu ouvrir et faire une appréciation humaine. Je crois savoir que la plupart des ministères et l'Elysée, on y est favorable ».
Entre le ministre de la Défense et de l'Economie, l'arbritrage est tendu. Mais chez les vétérans militaires, on y croit dur comme fer. Le gouvernement devrait verser d'ici décembre dix millions d'euros à l'enveloppe des indemnisations.