Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Mitt Romney veut que le XXIe siècle soit un nouveau siècle américain au cours duquel l’Amérique conduit le monde libre et le monde libre conduit le reste de la planète. C’est le retour à une Amérique forte qui n’hésitera pas à agir seule, si besoin est, pour défendre ses intérêts nationaux.
Le candidat a présenté un plan en 8 points qui inclut une augmentation du budget de la Défense et un soutien plus solide à Israël. Dans ce discours, il s’en est beaucoup pris à Barack Obama à qui il reproche d’accepter que l’Amérique devienne une puissance de second ordre. « Je ne renoncerai pas au rôle de l’Amérique dans le monde. C’est très simple : si vous ne voulez pas que l’Amérique soit la nation la plus forte sur terre, je ne suis pas le président que vous voulez . Ce président vous l’avez aujourd’hui », a taclé Romney.
Les démocrates ont contre-attaqué en disant que la politique de Romney était identique à celle de George Bush et ont souligné que sous Obama, Ben Laden et de nombreux leaders d’al-Qaïda, le dernier en date étant Anwar al-Awlaqi avaient été éliminés. Des succès reconnus par John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentatns, qui, la veille du discours de Romney, a déclaré que plus de progrès avaient été enregistrés dans les zones tribales sous Obama que sous Bush.