Avec notre correspondante à San Francisco, Anne Verdaguer
La sœur de Michael Jackson, Janet, fond en larmes, quand est dévoilée cette image devant la cour : on y voit le corps du chanteur étendu sur un brancard, recouvert d’un drap blanc, un tube à travers le visage. Sur cette photo, un mot apparaît également en toutes lettres : « Homicide ». Avec cette entrée en matière sensationnelle, l’avocat des parties civiles, David Walgren, tente de démontrer la responsabilité du docteur Murray dans la mort du chanteur.
Une autre photo le montre la veille, en pleine répétition de son spectacle. « Que s’est-il passé entre ces deux moments ? », s’interroge l’avocat. « Les actes et la négligence du docteur Murray », répond-il.
Autre moment fort de la journée : la diffusion d’un enregistrement téléphonique un mois avant sa mort. Le chanteur est à peine compréhensible. Etait-il déjà sous l’influence de médicaments ?
De leur côté, les avocats de la défense ont présenté la thèse selon laquelle Michael Jackson se serait lui-même administré le Propofan, ce puissant sédatif qui a causé sa mort. Le docteur Murray est resté impassible pendant les argumentations, sauf à l’évocation du lien d’amitié qui le liait à la star, où il a essuié une larme sur son visage.