« La grève a été un échec », selon le gouvernement chilien. La grande majorité des gens sont allés travailler. Les manifestations ont été surtout formées par les étudiants et les élèves du secondaire déjà mobilisés, assez peu par les travailleurs.
Le syndicat qui a appelé à la grève réclamait des réformes du système de retraite, des assurances santé, de l’éducation. Ce qui a surtout marqué ces deux jours de grève nationale ont été les affrontements entre casseurs et policiers. Jeudi 25 août à l ‘aube, des tirs et des projectiles ont gravement blessés sept policiers.
Après la manifestation massive à Santiago, les manifestants ont tenté de maitriser les casseurs. Des bousculades, des bagarres ont eu lieu. Sans pouvoir retenir bien longtemps les jeunes au visage couvert qui ont lancé des pierres sur la police et détruit des biens publics. Des magasins ont été pillés. Des voitures et des bus brûlés.
Les 51 manifestations répertoriées dans tout le pays auraient fait 26 policiers et un manifestant blessés, selon un dernier bilan. Le syndicat Cut a annoncé qu’il appellerait à de nouvelles manifestations aux côtés des étudiants le 11 septembre prochain, jour anniversaire du coup d’Etat de 1973. un jour généralement marqué par de violents affrontements entre policiers et casseurs.