Pour l'instant, le camp de DSK se garde bien de réagir aux accusations et à ce qui filtre dans la presse et encaisse les coups. Mais il s'organise secrètement pour contre-attaquer en temps voulu. Le but : salir l'image de la plaignante et tenter de discréditer son témoignage le jour du procès. Mais surtout pas avant.
Pour préparer la défense de DSK, il y a tout une équipe de communicants. Il s'agit de ses quatre fidèles, tous salariés d'Euro RSCG, la filiale qui gère les relations publiques de l'homme politique. Parmi eux, Ramzi Khiroun, devenu célèbre pour avoir conduit récemment l'ancien dirigeant du FMI en Porsche.
Selon les premiers éléments rapportés, leurs efforts de déstabilisation se concentreraient sur la communauté religieuse de la victime en jouant sur les ressorts de défiance des Américains vis à vis de l’Islam. Autre point que comptent mettre en doute les communicants de DSK : les conditions d’arrivée aux Etats-Unis de la plaignante. Ils chercheraient à démontrer que la jeune femme, qui a obtenu un statut de réfugiée politique, aurait menti pour obtenir son visa.
Dans cette bataille de communication où tous les coups sont permis, la réputation de la jeune femme pourrait jouer un rôle capital dans l’issue du procès.