Quelle stratégie de défense pour DSK ?

Dominique Strauss-Kahn est toujours détenu dans la prison de Rikers Island où il devrait rester au moins jusqu’au vendredi 20 mai 2011, date de sa comparution devant un grand jury new yorkais. C'est ce grand jury qui décidera ou non de renvoyer le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) devant un tribunal. D'ici là, les avocats de DSK réfléchissent à une stratégie de défense. Plusieurs options s’offrent à eux.

Le système judiciaire américain fonctionne avec un mode accusatoire. Dans l’affaire qui concerne Dominique Strauss-Kahn, la police new yorkaise rassemble les preuves et les transmet ensuite à la justice. Pour le moment, la défense n'a donc pas accès au dossier d'accusation.

Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont toujours nié les charges qui pèsent sur le directeur du FMI. Mais selon plusieurs journaux américains, la défense pourrait s'acheminer vers une autre stratégie : plaider une relation sexuelle consentie. Cela signifierait que des preuves confirment un rapport sexuel entre les deux. Les avocats de DSK pourraient plaider qu'il n'y a pas eu de relation forcée.

Une explication déjà démentie par l'accusation. L'avocat de la victime présumée, Jeffrey Shapiro, a réagit en arguant qu'il n'était « aucunement question de consentement et que sa cliente a été agressée ».

Si le grand jury décide vendredi de renvoyer Dominique Strauss-Kahn devant un tribunal, une autre tactique pourrait être envisagée : celle de la négociation. Les faits pourraient être minorés en échange de dommages et intérêts très importants.

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