Le système judiciaire américain fonctionne avec un mode accusatoire. Dans l’affaire qui concerne Dominique Strauss-Kahn, la police new yorkaise rassemble les preuves et les transmet ensuite à la justice. Pour le moment, la défense n'a donc pas accès au dossier d'accusation.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont toujours nié les charges qui pèsent sur le directeur du FMI. Mais selon plusieurs journaux américains, la défense pourrait s'acheminer vers une autre stratégie : plaider une relation sexuelle consentie. Cela signifierait que des preuves confirment un rapport sexuel entre les deux. Les avocats de DSK pourraient plaider qu'il n'y a pas eu de relation forcée.
Une explication déjà démentie par l'accusation. L'avocat de la victime présumée, Jeffrey Shapiro, a réagit en arguant qu'il n'était « aucunement question de consentement et que sa cliente a été agressée ».
Si le grand jury décide vendredi de renvoyer Dominique Strauss-Kahn devant un tribunal, une autre tactique pourrait être envisagée : celle de la négociation. Les faits pourraient être minorés en échange de dommages et intérêts très importants.