Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
C'est la fin d'un processus de détente de la part du régime cubain. En juillet 2010, il y avait eu un accord tripartite entre le gouvernement Zapatero, Raul Castro et l'Eglise catholique cubaine. Il avait été décidé qu'un groupe de prisonniers politiques seraient libérés et envoyés en Espagne. Les autorités cubaines ont rempli leurs promesses.
Avec les 37 dernières arrivées à Madrid, c'est un total de 115 dissidents arrivés dans la capitale qui, tous, auront la possibilité dans les deux ans d'obtenir la nationalité espagnole. Beaucoup d'entre eux, comme Orlando Fundora, avaient été victimes du fameux printemps noir de 2003, l’une des pires vagues répressives orchestrées par le régime cubain contre des opposants politiques.
Pour le ministère espagnol des Affaires étrangères, ces dernières arrivées ont été saluées comme un « grand succès diplomatique » et le « signe d'une bonne volonté et d'une ouverture » de la part du régime castriste.