Coup d'envoi de la convention républicaine aux États-Unis: les attentes des militants

Une convention républicaine inspirationnelle et patriotique à l’opposée de celle des démocrates, c'est ce que qu'annonce Lara Trump, conseillère sur la campagne de réélection de son beau-père Donald Trump. Mais sur le terrain, qu’espèrent les militants républicains de cette convention en grande partie virtuelle ? Reportage dans un comté du Texas qui se trouve être l’un des plus républicains des États-Unis.

Avec notre correspondant à Houston,  Thomas Harms

T-shirt aux couleurs du drapeau texan, chapeau de cow boy sur la tête, Paul Gebolys se prépare à un rassemblement hebdomadaire en bord de route en soutien à la police américaine et à Donald Trump. Cette semaine il va évidemment regarder la convention républicaine : « Ils annoncent qu’il y aura des surprises. J'espère qu'ils tireront des leçons des démocrates sur la façon de faire un bon show (...) Si cela inspire la base du parti à aller voter, c’est le principal objectif d'une convention : susciter l'enthousiasme de tous et se dire " oui, nous pouvons gagner ", " oui, c'est un bon gars. " »

Donna McAleer est également très engagée dans le comté de Montgomery. Dans ce comté du Texas, il y a 4 ans, 79% des électeurs ont voté pour le parti républicain. Cette jeune retraitée compte regarder la convention avec d’autres militantes dans un restaurant ou chez l’une d’entre elles.

« Ce sera sans doute bien moins stimulant que si cela s’était fait en personne comme autrefois. Le président Trump est censé apparaître à l'écran depuis un autre endroit. Cette convention sera plus modeste parce qu'ils essaient de la rendre plus sûr à cause du virus ou je ne sais quoi. Nous faisons donc du mieux que nous pouvons. »

Donald Trump a prévu d’apparaître tous les jours de cette convention, en compagnie de presque tous les membres de sa famille.

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Contrairement à la convention démocrate aucun ancien président républicain ne sera présent. Parmi les orateurs cette semaine, le couple qui avait pointé leurs armes contre des manifestants « black live matters » à Saint Louis ou encore aussi plusieurs personnalités de couleurs, comme Tim Scott, le seul sénateur noir chez les républicains. Donald Trump doit se rendre pour ce premier jour de convention à Charlotte en Caroline du Nord pour rencontrer les délégués républicain.

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