Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki
Les images font le tour des télévisions américaines depuis ce week-end. Des centaines de personnes sur une plage à Jacksonville. Certaines marchent, courent, d’autres font du vélo ou se baignent, sans forcément respecter de distance. La Floride rouvre ses plages. Décision du gouverneur qui explique que les gens ont besoin d’exercice et d’air frais.
Dans le Texas, ce sont les parcs qui sont à nouveau accessibles, alors que le gouverneur dit préparer un plan pour un retour à la normale très bientôt. Une position qui contraste avec celle adoptée par d’autres États comme New York ou le New Jersey où les plages, les piscines publiques devraient rester fermées cet été.
Des différences qui s’accentuent depuis le début de cette crise en l’absence d’une politique commune. Et où le président Trump joue un rôle particulier depuis la semaine dernière et ses tweets appelant à manifester contre le confinement notamment dans le Minnesota et le Michigan. Des messages jugés dangereux par certains gouverneurs et maires, qui dénoncent le soutien apporté par le président à ces manifestants.
À New York, dimanche, le maire a adressé ses critiques à Donald Trump. « Au lieu de publier ces slogans appelant à libérer la Virginie, libérer le Michigan, le président devrait travailler à libérer New York en nous donnant plus de moyens », a déclaré Bill de Blasio. Des critiques qui vont sans doute creuser davantage le fossé entre Donald Trump et certains États.