Avec notre correspondante à New York, Carrie Nooten
À situation particulière, mesures drastiques. Cela a été le message du gouverneur Cuomo mardi, qui s’inquiétait de compter deux fois plus de cas à New Rochelle – qui compte 80 000 habitants – que dans la ville de New York. Il a déployé la garde nationale pour distribuer des vivres aux personnes malades confinées, ainsi que pour désinfecter les écoles. Cela a impressionné l’imaginaire collectif, mais Tanguy Hubert, qui vit avec sa femme et ses trois enfants à New Rochelle, explique qu’il est toujours possible de se déplacer librement, et que le confinement est en fait discret.
« Plus de gens avec des masques… »
« Quand on résume dans la même phrase "containment area" et garde nationale, on a l’impression que c’est la fin du monde, les tanks, les hélicoptères, et qu’on ne peut plus sortir de chez soi. Les gens sont quand même dehors, même si on voit un peu plus de gens avec des masques. Les gens sont dans les magasins et ne sont pas forcément avec des chariots remplis de packs de riz », dit-il.
Le plus gros casse-tête logistique, c’est finalement de trouver des solutions pour faire garder les enfants, alors que les écoles sont fermées jusqu’au 25 mars, et qu’il manque de solutions suffisantes, puisque toutes les familles de la ville sont concernées.