Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki
Un face-à-face historique. Pour la première fois de l’histoire du Super Bowl, des publicités politiques ont été diffusées à la mi-temps.
D’un côté, Donald Trump, avec deux vidéos de 30 secondes à la gloire du président américain. « Sous la présidence Trump, scande le présentateur, les États-Unis sont plus forts, plus en sécurité, plus prospères. »
En face, le candidat à l’investiture démocrate, Michael Bloomberg, a préféré mettre en avant une des causes qui lui sont chères : le contrôle des armes, avec le témoignage d’un mère ayant perdu son fils, victime de tirs mortels. « Je sais que Mike n’a pas peur du lobby des armes. C’est eux qui ont peur de lui. Et ils ont raison. »
Chacun des deux hommes a dépensé 10 millions de dollars pour cette exposition médiatique, d’une minute. Le Super Bowl est l’événement sportif le plus regardé aux États-Unis, avec plus de 100 millions de spectateurs, et les publicités valent très cher. Une opportunité à ne pas rater pour Donald Trump, qui essaie par tous les moyens d’éclipser son procès en destitution.
Michael Bloomberg, lui, s’étant lancé tardivement dans la course à l’investiture, compte sur la publicité pour lui faire gagner du terrain. Il a déjà dépensé plus de 270 millions de dollars en publicités. Il avait promis de mobiliser son immense fortune personnelle pour battre Donald Trump. Le président américain a déclaré ce dimanche qu’il aimerait bien affronter l’ancien maire de New York pour l’élection présidentielle.
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