La réforme de la Constitution à laquelle Paul Kagame se réfère dans ses vœux a été validée par les électeurs rwandais le 18 décembre dernier. Déjà votée par le Parlement en novembre, elle a été approuvée par près de 98,3% des voix, avec un taux de participation qui, lui aussi, dépassait les 98%.
Présentée, par les autorités, comme le fruit d’une demande populaire, la révision constitutionnelle a été sévèrement critiquée par les partenaires internationaux du Rwanda, Etats-Unis en tête, et par les observateurs qui ont par exemple pointé la quasi-absence d’opposition politique dans le pays. Paul Kagame avait indiqué que sa décision de se représenter - ou non - reposerait sur le résultat du référendum.