De notre correspondant en Afrique du Sud,
Né d’un père sud-africain et d’une mère canadienne, Elon Musk a vécu son enfance dans un quartier chic de la capitale Pretoria. Il l’admettra plus tard, ce ne sont pas les meilleures années de sa vie.
Pour plusieurs raisons, d’abord car le jeune Elon est constamment la tête dans ses livres. Il deviendra rapidement le souffre-douleur de son école et fera de nombreux séjours à l’hôpital.
Ensuite, car ses parents se séparent, et qu’il sera contraint de rester vivre avec son père, un « homme profondément mauvais », d’après ses mots.
Enfin, car le rêve américain lui colle à la peau dès le plus jeune âge. Pour lui, ce sera les États-Unis ou rien, « la terre de toutes les opportunités », assure-t-il encore la semaine dernière.
Alors, à 17 ans, Musk part avec les quelques centaines de dollars qu’il a glanés en créant un programme de jeu vidéo. Direction le Canada puis les États-Unis. Un départ qui lui permet d’échapper au service militaire, alors obligatoire sous le régime de l’apartheid.
Aujourd’hui, il détient trois passeports : sud-africain, canadien et américain. Alors, le milliardaire ne se rend presque jamais en Afrique du Sud, mais y sera sûrement amené à l’avenir, car Tesla va commencer à y commercialiser des voitures cette année et peut-être bientôt des panneaux solaires, déjà utilisés au Zimbabwe voisin.