La fusée de SpaceX a réussi à placer deux astronautes de la Nasa sur orbite. Un vol sans précédent dans l’histoire spatiale, puisque ce premier vol habité depuis dix ans aux États-Unis a été opéré par une entreprise privée, la société SpaceX, du groupe américain de l’industriel Elon Musk. De quoi enflammer l’enthousiasme de Sud-Ouest.
Lequel journal entrevoit dans ce vol « des signes d’une nouvelle ère, jusque-là dominée par les États ». Et ce journal souligne que la fusée, cette nuit, a pris son vol « du pas de tir 39A, à Cap Canaveral ». C’est de-là que décollèrent « les missions Apollo d’exploration de la Lune dans les années 1960 et 1970 », rappelle Sud-Ouest. Elon Musk, la nuit dernière, a donc en quelque sorte rejoué Objectif Lune.
Françaises jihadistes, La grande évasion
Dans les prisons kurdes en Syrie, c’est plutôt La Grande Évasion qu’ont rejoué des Françaises jihadistes qui se sont échappées, avec, notamment, la complicité en France. Treize d’entre elles sont en cavale. Selon Le Parisien Dimanche, depuis la première offensive militaire turque dans le nord-est de la Syrie en octobre dernier, « une vingtaine de jihadistes françaises se sont évadées (de trois) prisons et camps kurdes ». Une source proche des services de renseignement français confie à ce journal que ces femmes font notamment « appel à des passeurs rémunérés jusqu’à 10 000 euros. (…) Des circuits de financement d’évasions ont été identifiés jusqu’en France et démantelés », signale cette source au Parisien Dimanche. Lequel journal précise que ces prisonnières en cavale sont « originaires de la région parisienne, du Nord, de la Bretagne ou encore de la Côte d’Azur ».
Certaines ont été reprises mais, selon le Centre d’analyse du terrorisme, cité par ce journal, « au 8 mai, treize d’entre elles étaient encore dans la nature (dont) Hayat Boumeddiene, veuve du terroriste de l’Hyper Cacher Amedy Coulibaly », en référence à l’attentat du 9 janvier 2015, porte de Vincennes à Paris.
L’Organisation chinoise de la santé
C’est fait. Donald Trump a décidé de couper les ponts avec l'OMS. Le président américain accuse l’Organisation mondiale de la santé d’être une marionnette de Pékin. Avis partagé en France par le magazine Le Point. Selon cet hebdomadaire, dans la crise du coronavirus, « il ne fait pas de doute que l’OMS a lourdement failli ».
Cet hebdomadaire, toutefois, en rend responsable Donald Trump lui-même. Car « la crise de l’OMS est surtout emblématique de la déliquescence du système multilatéral sous les coups de boutoir de Donald Trump. Le retrait désordonné des États-Unis laisse les organisations internationales à la merci de la Chine, qui s’en sert comme levier pour promouvoir son modèle total-capitaliste », estime ce magazine.
Raoult le sniper
Cette crise du coronavirus a aussi fait émerger une figure désormais connue dans le monde entier, le professeur marseillais Didier Raoult et son traitement à base de chloroquine. Et cette semaine, Didier Raoult « tire à vue ». C’est la Une de L’Express, magazine auquel le célèbre médecin marseillais a accordé un long entretien « Un échange exigeant et "musclé" durant lequel Raoult sulfate à tout-va », formule L’Express.
Les journalistes ? Didier Raoult les accuse, nous accuse, de ne pas travailler « assez », et ceux de L’Express de poser des questions « à la con » ! Le bilan du coronavirus ? « À Paris, des quadragénaires sont morts. À Marseille, il n’y en a pas, dit-il à L’Express. (…) Nous, à (l’Institut hospitalier de Marseille), on a eu un mort de moins de 70 ans qui avait reçu le traitement hydroxychloroquine et azythromycine, et aucun en dessous de 60 ans. À Paris, la moitié des gens décédés du Covid-19 avaient moins de 70 ans. C’est honteux », fulmine-t-il encore, avant d’ajouter : « On m’a dit que je traite les jeunes, qui ne meurent pas. Sauf qu’à Paris, il y en a qui meurent ! Chez nous, non. »
Comme le conseille L’Express, paraphrasant une « célèbre caricature sur l’affaire Dreyfus », le Pr Raoult, « mieux vaut ne pas en parler durant un dîner en famille ».
Jean-Marc Morandini dans le collimateur des juges
Du nouveau dans « l’affaire Jean-Marc Morandini ». La justice française requiert le renvoi de l’animateur de télévision devant un tribunal. Selon Le Parisien Dimanche, « le 3 avril dernier, le parquet de Paris a requis le renvoi en correctionnelle de l’animateur de Cnews et NRJ 12 pour corruption de mineur de plus de 15 ans, des soupçons qu’il conteste ». Selon une avocate de Jean-Marc Morandini interrogé par ce journal, « ce réquisitoire est vide (…) et d’autant plus surprenant qu’il intervient alors que plusieurs (…) demandes d’actes (de la défense) sont en cours ».
La dernière séance
Salut confraternel pour conclure à un magazine français qui vient pour la première fois de sortir un numéro dont il se serait bien passé, le magazine de cinéma Première, qui publie en effet sur Internet son premier numéro « qui ne sera pas disponible en kiosque. » « C’est surtout la première fois de son histoire que le magazine sort alors que les salles de cinéma, elles, sont fermées », souligne Première. Courage donc à l’équipe de Première qui a « hâte que ce virus soit éradiqué » afin de lui permettre de nous « redonner encore plus envie de retourner dans les salles ! ». Pour que ce numéro de Première ne soit pas sa dernière séance…