Avec notre bureau de Bruxelles,
Dans son bilan de la rencontre de Jean-Claude Juncker avec Félix Tshisekedi, la Commission européenne passe sous silence la question des sanctions. Depuis 2005 l’UE a commencé progressivement à mettre en place des sanctions économiques : une soixantaine de Congolais, d’entreprises et de mouvements politiques voient leurs avoirs en Europe gelés.
Unanimité
Dans la liste, quatorze personnes sont en outre frappées d’interdiction d’entrée sur le territoire européen. Mais la Commission européenne a tenu à rappeler que cette question dépend des vingt-huit capitales des États de l’UE qui ont jusqu’à fin décembre pour voter à l’unanimité le prolongement ou l’effacement de ces sanctions.
Nécessité de la meilleurs gouvernance
Mais même si cette question-là reste en suspens, la visite de Félix Tshisekedi marque la normalisation des relations entre l’UE et la République démocratique du Congo. Du point de vue européen cela a permis de faire passer le message de la nécessité d’une meilleure gouvernance du pays et de son économie, d’une action humanitaire accrue pour continuer à lutter contre Ebola.
► À LIRE AUSSI : RDC, à Bruxelles, Félix Tshisekedi veut retisser les liens avec l'UE