Tchaourou, Cotonou... L’ancien président Boni Yayi malgré lui reste au cœur de l’actualité ces dernières heures. Tchaourou, sa ville d’origine, a vécu un lundi de Pentecôte très tendu, après l’arrestation d’un des présumés auteurs des troubles enregistrés là-bas le 28 avril lors des législatives.
Selon des témoins, la route Cotonou-Parakou a été barrée pendant de longues heures : des pneus enflammés, un véhicule des forces de l’ordre caillassé... Face aux manifestants en colère conduits par de très jeunes gens, la police appuyée par l’armée serait intervenue avec mesure.
Aucune réponse officielle
Ces échauffourées interviennent au lendemain de la requête des avocats de Boni Yayi qui ont exigé samedi le repli du dispositif policier autour de son domicile et demandé une évacuation sanitaire de leur client malade.
Côté pouvoir, aucune réponse officielle. Quelques paroles anonymes, volées dans l’entourage du pouvoir : « Qu’il comparaisse devant le juge et lui adresse toutes ses demandes », recommande un proche du pouvoir. Quant à la levée des barrières, une autre source qui a requis l’anonymat réplique : « la police est là pour savoir qui entre et qui sort et qui rend visite à l’ancien président. »