Les violences meurtrières de la mi-mai auront amené les autorités coutumières et religieuses de Béoumi à un constat : les chefs de ces communautés ne se parlaient plus assez, voire pas du tout, laissant s’accumuler de part et d’autre frustrations et rancœurs. Tout cela est terminé, assurent désormais le chef de canton autorité baoulé, Nanan Agoh Barthélémy ainsi que l’Imam Bamo Keita, autorité morale des Malinkés musulmans.
Par ailleurs, l’enquête se poursuit sous la houlette du parquet de Bouaké. Pour l’heure, une vingtaine de personnes ont été interpellées dont un chef de village ou un opérateur économique malinké a été lynché. Le chargé de Communication de la mairie a aussi été arrêté pour diffusion de fausses informations.