Au Gabon, l’initiative « Appel à agir » défraie la chronique après avoir lancé un ultimatum aux autorités pour reconnaître la vacance du pouvoir en l'absence d'Ali Bongo Odimba. L’initiative, née fin février et qui regroupe dix personnalités politiques, syndicales et de la société civile, a, depuis, obtenu de plus amples soutiens dont celui de l'opposant Jean Ping. Tous dénoncent une « imposture » en l'absence du président Ali Bongo Odimba, actuellement en convalescence au Maroc après un AVC survenu le 24 octobre dernier. Si rien n'est fait d'ici le 31 mars, nous « devrons agir pacifiquement », dit le communiqué d’Appel à agir.
Pour le gouvernement, il s'agit d'appels « à la désobéissance et à la rébellion ». Libreville a menacé ces auteurs de sanctions judiciaires. Autre réaction : c’est par le biais d’une publication sur son compte Facebook que Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet du président de la République, a réagi ce mercredi à la polémique, y opposant ce qu’il a qualifié d’« Appel à agir concrètement et pour le bien commun ».