Selon des images diffusées par la télévision nationale, tous les ministres se sont levés et ont longuement applaudi lorsqu’Ali Bongo a pris place sur son fauteuil de commandement.
L’émotion était palpable. Trop de rumeurs ont circulé sur l’état de santé du président depuis son hospitalisation en Arabie saoudite et sa longue convalescence au Maroc. La rareté des informations officielles a installé le doute et provoqué une guerre des clans au sommet de l’Etat.
Ce mardi 26 février, Ali Bongo a démontré qu’il est de retour. Il a fait le ménage autour de lui et dans la haute administration. Il s’est séparé du métronome de sa sécurité, le Sud-Coréen Park Sang-chul après trente-cinq ans de service. Plusieurs cadres de la présidence sont remerciés. Liban Soleman, homme fort durant le premier mandat, est envoyé en Arabie saoudite comme ambassadeur. Les nominations ont aussi touché les régies financières et certaines entreprises juteuses.