Selon Françoise Ndayishimiyé, directrice de l’ONUSIDA au Gabon, la République démocratique du Congo (RDC) est disposée à aider le Gabon.
« Dans une réunion à laquelle j’ai participé, on nous a informés que la RDC serait prête à avancer des médicaments », nous explique Françoise Ndayishimiyé. En contrepartie, le Gabon doit donner l'assurance qu'il pourra rembourser ces médicaments.
Pourquoi nous en sommes arrivés là ?
« Les fonds [mis à disposition] par le gouvernement du Gabon, sont venus un peu en retard. Et là où on passe les commandes, ils ont dit qu’ils ne pourraient pas livrer dans le temps imparti. Cela veut dire, avant qu’ils ne soient en rupture de stock.
Pour le moment, qu’il n’y a que quelques molécules qui commencent à être en rupture de stock. Mais si on ne trouve pas de solution rapidement, il y aura d’autres molécules qui risquent d’être en rupture de stock».
Attention à ne pas être trop alarmistes
«La plupart des médias sont trop alarmistes, selon Françoise Ndayishimiyé. L’alerte c’est très important. Cependant, il ne faut pas dire que, dans les semaines qui suivent, 38 000 malades qui sont sous ARV vont mourir ».