« Dans le cadre du dialogue inter-centrafricain une chose est claire : l’arrêt des violences est une condition essentielle pour une stabilité durable en RCA », a déclaré à Khartoum Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies.
Cependant, sur le terrain, les armes ne se sont pas tues. La situation reste très volatile dans certaines zones. Ainsi, de violents combats ont eu lieu à Bambari, mercredi soir, à la veille de l’ouverture des discussions à Khartoum.
Jeudi, trois personnes auraient été tuées par un groupe d’anti-balaka, près de Bambari, indique la Minusca.
Dans la nuit du 24 au 25 janvier, des éléments UPC auraient ouvert le feu sur des habitants, à Ippy, qui assistaient à une cérémonie funéraire. Ils ont tué une dizaine de personnes et blessé une vingtaine d’autres.
Des attaques ont aussi été signalées du côté des villes de Carnot et de Bataganfo, sans qu’elles n’aient été officiellement confirmées.
Pourtant, à Khartoum, le ministre Ngrebada, leader de la délégation ministérielle, affirmait, vendredi, après une première table ronde avec les chefs de groupes armés, leur volonté d’un retour à la paix en Centrafrique.