Dans l'amphithéâtre des humanités du complexe universitaire André-Bayardelle, des enseignants applaudissent pour saluer la décision de l'intersyndicale de lever une grève qui a duré presque trois mois.
Ils saluent surtout les conclusions des négociations avec le gouvernement qui a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d'un mois d'arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d'une subvention spéciale pour l'organisation des examens. Le gouvernement s'est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.
Pour Gabriel Bissanga, secrétaire général de l'intersyndicale, la décision de reprendre le travail est la bonne. « Pour nous, c'est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu'à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu'ils ont pris », a-t-il déclaré.
Les enseignants ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l'application des engagements du gouvernement.