Le président Kabila n’aura pas attendu 24 après le début de la campagne pour s’afficher aux côtés de son candidat… et lui réaffirmer son soutien. Un président peu bavard comme à son habitude, mais souriant, détendu, et prêt, selon Lambert Mende, porte-parole du candidat du Front commun, à jouer un rôle actif dans cette campagne. « Le président Kabila, dit-il, est disponible pour aider aussi bien notre candidat, puisqu'il est l'autorité morale de la famille politique Front commun pour le Congo. Il a même déclaré sa disponibilité à soutenir quiconque aurait besoin de lui pendant la campagne puisqu'aucune loi n'interdit à ce qu'un président de la République en exercice puisse mouiller sa chemise comme l'a fait le président Trump aux Etats-Unis pour ses députés et ses sénateurs. »
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Le Front commun qui, toujours selon Lambert Mende, aborde l’échéance du 23 décembre avec « humilité » mais « optimisme » : « combatifs, décomplexés, nous sommes sûrs que nous allons gagner. Dans quelle proportion ? Ca dépend du peuple. Nous sommes de gagner, il n'y a qu'à voir nos adversaires pour comprendre que nous sommes certainement destinés à gagner. »
Interrogé sur le retour de Martin Fayulu, accueilli la veille par plusieurs milliers de partisans à l’aéroport, Lambert Mende estime qu’il s’agit d’un candidat « poids plume ».
Le président Kabila qui n’a fait aucune déclaration à la presse ce jeudi pourrait donner une conférence de presse ce vendredi selon son entourage.
Quant à Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe, les deux dissidents de l’accord de Genève, ils sont toujours en discussion à l'étranger autour d'une éventuelle Alliance.