RDC: les étudiants attendent toujours des réponses à leurs revendications

Le délai de 48 heures laissé par les étudiants de RDC au gouvernement prend fin ce mercredi. Depuis plusieurs jours, les manifestations agitées se succèdent devant les locaux de l'Unikin, à Kinshasa. Les étudiants réclament notamment choses : la reprise des cours donc la fin de la grève des enseignants, et surtout la justice pour leurs deux camarades tués par la police lors de précédents rassemblements.

C'est ce mercredi que s'achève l'ultimatum de deux jours fixé par les étudiants qui réclament notamment justice après la mort par balles de deux de leurs camarades en marge des manifestations.  Du côté du gouvernement, on évoque une bavure policière.

Marie-Ange Mushobekwa, ministre des Droits humains, souhaite un procès et une punition exemplaire à l'encontre de deux policiers qui ont tiré sur les manifestants : « Les policiers doivent savoir qu’ils sont commis à la sécurité de la population. Et lorsqu’on les envoie pour encadrer des manifestations, ils ne doivent pas perdre leur sang-froid en ouvrant le feu sur les manifestants ».

La ministre insiste également sur le comportement des étudiants : « Mais je voudrais également souligner que les manifestants n’ont pas n’ont plus le droit de frapper les policiers, de tenter de les désarmer ».

Pour les deux policiers, le procès en flagrance a déjà commencé et la prochaine audience est prévue pour ce mercredi 21 novembre. Au moins 12 policiers ont été blessés pendant ces manifestations, d'après le général Sylvano Kasongo, numéro un de la police à Kinshasa.

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