Le quotidien algérien Liberté écrit ce matin, en citant le porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), que l’option d’un cinquième mandat pour le président Bouteflika « découlerait de l’impossibilité pour les clans du régime de s’entendre sur un autre candidat que lui. » Pour le quotidien,« c'est une prolongation de règne par défaut ».
Dans son éditorial, Mustapha Hammouche écrit, que la principale raison de ce prolongement indéfini du règne Bouteflika, malgré son état de santé, est là : « le pouvoir tire sa cohésion du seul fait que toutes ses composantes ont (...) un même leader de référence ». Le journal Al-Khabar paraît du même avis : « le FLN n'a qu'un seul candidat, Bouteflika ».
En avril 2014, le président Bouteflika avait été réélu pour un quatrième mandat. A l'époque, il n'avait mis fin aux spéculations que deux mois avant la date des élections. TSA pose s'est posé la question : « Cinquième mandat : décision actée ou simple surenchère des soutiens de Bouteflika ? »
L'éditorialiste Makhlouf Mhenni écrit dans le même journal : « Si le schéma devait se répéter, Bouteflika annoncera officiellement sa candidature vers la mi-janvier, au plus tard début février, et sa réélection ne sera qu’une simple formalité. »
De nombreux observateurs algériens et étrangers se disent persuadés que l'actuel président algérien sera à nouveau candidat pour 2019. Si l'annonce d'hier est censée relancer le débat, autour de cette candidature, les Algériens semblent se résigner à l'inéluctable.