Révocation d'élus, annulation des décisions de son bureau politique... depuis plusieurs semaines, le PDCI dénonce un harcèlement du pouvoir et une instrumentalisation de la justice. Dernière affaire en date, le logo du PDCI.
Lors d'une conférence de presse ce mercredi, le secrétaire exécutif du parti Maurice Kakou Guikahué a annoncé que son parti avait saisi le juge des référés du tribunal de première instance du Plateau pour faire interdire l'utilisation de son symbole par la mouvance présidentielle :
« Le PDCI-RDA n'est pas membre du RHDP-Parti unifié. C'est pourquoi nous continuons de nous insurger contre l'utilisation de notre logo par le RHDP-Parti unifié et de dénoncer cette manœuvre de manipulation, d'intoxication, de désinformation, source de confusion dans l'esprit des militants du PDCI et des électeurs. Nous sommes dans l'attente du délibéré de cette affaire et nous espérons qu'avant la fin de notre conférence de presse, nous vous donnerons le résultat. »
Finalement, une heure plus tard, le couperet tombe : « Le juge des référés dit que comme c'est une affaire de partis politiques, il se déclare incompétent. Donc vous-mêmes, tirez-en les conclusions. Donc en Côte d’Ivoire, il y a des juges incompétents et il a des juges compétents. »
Pas de quoi aplanir les tensions entre les deux ex-alliés. En attendant, la bataille politique sur le terrain devrait démarrer dès ce vendredi, date du début de la campagne électorale pour les municipales et les régionales du 13 octobre.