Dernier coup de canif dans la belle union de la majorité présidentielle : un cadre PDCI pro-RHDP vient s'obtenir gain de cause devant les tribunaux pour invalider le dernier bureau politique du PDCI.
Rien d'irrémédiable en soi, mais une fois de plus cela atteste qu'il y a comme des turbulences dans le ciel de plus en plus nuageux de la majorité.
« Pour nous, l’ordonnance du référé qui a été rendue hier fait partie de ce processus de déstabilisation du PDCI, estime Patrice Kouamé Kouassi, avocat et député PDCI de Yamoussoukro-commune. C’est une vraie attaque contre le PDCI et contre tous ceux aujourd’hui qui ne sont pas dans la ligne du parti unifié ».
Pour le député de Yamoussoukro, les actions et pressions du pouvoir à l'encontre du PDCI, qui réclame la refonte de la Commission électorale indépendante (CEI) et refuse le parti unifié RHDP, trouve que les alliances d'hier ont vécu : « La réaction d’en face aujourd’hui nous conforte dans l’idée que, véritablement, nous étions mal accompagnés. Et comme vous le savez, l’adage dit : mieux vaut être seul que mal accompagné. En tout cas, en ce qui nous concerne, la porte sera toujours ouverte pour une négociation, mais la question du parti unifié n’est plus d’actualité. En tout cas, pour nous au PDCI, ce n’est plus l’actualité ».
Lundi un nouveau bureau politique aura lieu à Daoukro où de nouvelles mesures seront prises dans la perspective des élections du 13 octobre. Des élections où l'on saura si le PDCI veut y aller seul ou mal accompagné.